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Manque d’autonomie & performance

On distingue 4 schémas

Échec

Le comportement involontaire qui alimente le schéma conditionnel de l’échec est un comportement qui prouve que nous sommes nul.les et que notre seule issue est l’échec. Je crée et je prouve ce que je crois parce que ce que j’ai appris c’est que je n’avais pas de valeur, et quece que j’étais étant enfant ne correspondais pas à ce qu’on attendait de moi. En gros, j’étais un échec permanent se dit l’enfant.

« Quoi que je fasse, j’échoue. A quoi bon? »

L’adulte soumis à ce schéma est jugeant et critique avec lui-même. Il reproduit ce qu’on lui a appris. Des parents jugeants et critiques. L’exigence s’est transformée en pression et manque de confiance en ses capacités/compétences.

Ce schéma d’échec est souvent lié au schéma d’imperfection.

Voici une vidéo de la psychologue Marion Martinelli qui explique en détail ce schéma :

Dépendance

Croire à sa propre incapacité de faire face seul aux responsabilités journalières (par exemple, prendre soin de soi-même, résoudre les problèmes de tous les jours, faire preuve de bon sens, aborder de nouvelles tâches, prendre des décisions). Dit souvent,  » je suis incapable de… « 

Souvent le schéma de dépendance est lié à notre mode d’enfant soumis. Peut-être l’enfant a-t-il été sur-protégé dans un environnement où il a appris qu’il avait besoin d’un protecteur pour avancer dans la vie.

Doute, peu de confiance, ce schéma est couplé avec le schéma de l’échec bien souvent.

Voici une vidéo de la psychologue Marion Martinelli qui explique en détail ce schéma :

Peur du danger

Le monde extérieur est vaste et dangereux. Le risque de maladie est grande. A tous les coups je vais avoir un effet secondaire rare si je prends un médicament par exemple. Souvent couplé avec le schéma de catastrophisme, le schéma de la peur du danger peut nous empêcher de prendre des décisions dans le quotidien.

Il se peut que la source soit le schéma d’abus. La personne se méfie de tout, de tout le monde, de toutes les situations. Elle n’a pas confiance en l’extérieur. Se remplie et s’enferme.

J’ai appris que je n’avais pas de ressources pour faire face à l’extérieur. Je me sens faible et démuni.

Fusion

Lorsque je tombe amoureux.se, c’est sans demi-mesure. Je donne tout, je me perds dans l’autre et j’oublie ce que je désire. Je ne vais bien que lorsque je suis en amour fou avec l’autre. Je ne cherche que les débuts des relations en espérant que ça dure toujours.

Alors, j’enchaîne désillusion, déception et souffrance lorsque, encore une fois je vois que cette fusion ne s’éternise pas. La relation s’arrête et je me pers un peu plus.

Le couple heureux est fait de deux célibataires heureux. Ce n’est pas 50, 50 nous dit Yvons Dailler psychologue et sexologue, c’est 100 et 100. Il nous faut apprendre à fonctionner seul sans penser que c’est un problème. Il nous faut apprendre que l’amour fou des débuts s’explique rationnellement mais est court-circuité puis, renforcé par l’industrie du cinéma (entre autre chose). Nous devons désapprendre et apprendre. Vérifier que le schéma de fusion n’est pas une tentative de solutions à la blessure d’abandon et ou de carence affective. Le schéma de fusion se confond parfois à la dépendance affective. Il est du même registre, mais est néanmoins un peu différent (notamment par la fait qu’être dépendant affectif n’induit pas forcément qu’il y ai un schéma de fusion).

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